Évènements à venir


Circuit Louis Mazetier / Chaque second samedi du mois entre avril & septembre 2024

Dans le cadre du Circuit Mazetier proposé par l'Office de Tourisme Cœur de Picard de Chauny,

l'Église Saint-Pierre-ès-Liens de Blérancourt sera ouverte en visite libre

les samedi 13 avril (UNIQUEMENT L'APRES-MIDI),

11 mai, 8 juin, 13 juillet, 10 août et 14 septembre,

de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00 !

Les éléments Art Déco de l’Église Saint-Pierre-ès-Liens
(à découvrir au travers d'une exposition sur place) :

Les vitraux de l'abside ornent les trois ouvertures du chœur : leur disposition, dans l'axe central de l'édifice, souligne l’importance du message catéchistique, délivré grâce aux rayons de lumière. Les vitraux relèvent stylistiquement des prémices de l’Art Déco, en jouant avec la géométrie et le rythme par la couleur. Restaurés en 2000, ils rappellent la dédicace de l’église, en mettant en scène l’histoire de Saint-Pierre.

Le vitrail central relate l'emprisonnement suivi de la libération de l’Apôtre Pierre par un ange. Dans la partie inférieure, le cachot vide est encadré par deux soldats romains, endormis. Ce vitrail est commandé vers 1925 à Jean Gaudin et Louis Mazetier, qui en réalise le carton. Entre les deux panneaux figure un court texte, précisant que ce vitrail a été offert par le Comité Américain pour les Régions Dévastées, perpétuant le souvenir émouvant de l’action des bienfaitrices Anne Morgan et Anne Murray Dike.

Les deux vitraux latéraux ont été installés en 1937 et sont l’œuvre de M. Delange et R. Deprez.

Le vitrail latéral gauche illustre tout d’abord l’activité de Pierre comme pêcheur, dans l'accomplissement de son labeur quotidien, et sa vocation, appelé à suivre le Christ comme apôtre :

« Suis-moi, je te ferai pêcheur d'hommes ».

Le vitrail latéral droit représente le Christ, debout, confiant les clefs du Royaume des Cieux à Pierre, agenouillé, rappelant qu'il est institué premier Pape dans l'histoire de l’Église et bientôt Évêque de Rome : « Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux ».

Le vitrail du bras sud du transept, représentant le thème du Bon Pasteur, fut également réalisé par M. Delange et R. Deprez, cette fois-ci en 1938. Il fut installé en signe de reconnaissance des paroissiens blérancourtois à leur curé décédé, le Chanoine Léon Brulé, qui a exercé son ministère de 1890 à 1937. Résolument d’inspiration Art Déco, du graphisme se dégage une impression davantage contemporaine. Le Christ y est représenté avec un bâton pastoral en forme de croix : « Je suis le Bon Pasteur ».

Le chemin de croix, ou chemin de souffrance, sentier qui mena Jésus jusqu’au Golgotha, fut commandé dès 1925 par le curé de Blérancourt au peintre-verrier Jean Gaudin sur des modèles de Louis Mazetier.

La douzième station fut présentée dans le Pavillon des Vitraux de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de cette même année.

Le chemin de croix est présenté sous forme de quatorze panneaux numérotés de I à XIV dans la nef de l’église, mesurant environ 120 cm de longueur, 88 cm de largeur et 37 cm de profondeur. Le support est un ciment sur lequel un fond ocre a été posé, et sur lequel se détachent les personnages en pied, qui sont soit exécutés en mosaïque arborant des tons beiges, ocre, beige, bleu, rouge, or, soit en ciment coloré. Les tesselles de verres forment les lignes épurées des acteurs. Les inscriptions sont incrustées dans le support.

Le tracé épuré des lignes accentue admirablement l’atmosphère de chaque station : moins est le mieux, ce qui tend à renforcer le côté dramatique des évènements et la solitude spirituelle du Christ lors de son cheminement. La couleur joue le rôle de capteur de lumière et insiste sur l’action, le trait ou le comportement du personnage.

Les panneaux IX et XIV sont signés « Gaudin - Paris » en bas à gauche sur une petite plaque de métal blanche.

Les éléments Art Déco se retrouvent nettement dans la stylisation des corps, les objets parfois disproportionnés comme la croix, les drapés également très larges ainsi que la précision des fragments de mosaïques.

Le 28 avril 2003, le chemin de croix a été inscrit au titre d'objet des Monuments Historiques.

Dans la partie droite, un berger avec sa crosse conduit un troupeau - ce qui illustre la tâche pastorale du prêtre : « Je connais mes brebis ».


Printemps des Cimetières / Samedi 25 mai 2024

Le patrimoine funéraire, qu'est-ce que c'est ?

Le patrimoine funéraire désigne les monuments, objets et sites liés à la mort (cimetières, tombeaux, sites archéologiques, gisants...). C’est un patrimoine méconnu et peu mis en lumière. Pourtant, comme tout type de patrimoine, il mérite d’être sauvegardé.

Un lieu patrimonial à part entière...

Contrairement aux idées reçues, arpenter les allées d’un cimetière n’a rien de morbide. Ce sont au contraire de véritables musées à ciel ouvert, où se côtoient sculpture, gravure, architecture…

...Qui regorge d'histoires à raconter...

Parler de patrimoine funéraire permet d’aborder des sujets variés : l’évolution de la société, l’écologie, la faune et la flore, les différents courants architecturaux et artistiques, les savoir-faire…

...Pour faire vivre la mémoire

Visiter un cimetière est donc l’occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire de sa commune et de son pays. À travers la vie des personnes qui y reposent, l’histoire et la mémoire restent vivantes.

 

Extrait du site printempsdescimetieres.org


City Tour / Mercredis 29 mai & 19 juin 2024