Anne Morgan


ANNE MORGAN, PIONNIERE DE L’HUMANITAIRE

 

Anne Morgan, fille du banquier JP Morgan, participe à des associations philanthropiques féminines. Rien ne lui fera peur, rien ne lui résistera.

 

Pendant la Première Guerre, Anne Morgan organise des collectes de vêtements et de nourriture destinées aux blessés français. Elle visite le front, crée le CARD  - Comité Américain des Régions Dévastées, pour « permettre aux populations de rester sur place et de favoriser le retour des réfugiés », recrute des volontaires américaines parlant français, sachant conduire une voiture, prêtes à partir dans une zone de guerre. Elle installe 5 centres : Blérancourt, Vic-sur-Aisne, Soissons, Anizy-le-Château, Coucy-le-Château. Pendant 7 ans, 350 bénévoles sillonnent le territoire en camionnette Ford pour aider les populations civiles près du front. Le CARD deviendra l’AMSAM, l'Association Médico-Sociale Anne Morgan, pour « aider les populations à mieux vivre à leur domicile jusqu’aux derniers jours de leur vie ».

 

Plusieurs mois avant la Seconde Guerre, Anne Morgan prépare un vaste plan d’action pour secourir les civils et les enfants, créé le CASC (Comité Américain de Secours Civil). Les avions allemands volent en rase-mottes, mitraillent réfugiés et civils. Les bombardements alliés détruisent Tergnier, Anne Morgan et Raoul Dautry construisent une Maison Familiale sur les ruines qui sera ensuite converti en Cours Complémentaire.

 

Pendant 30 ans, Anne Morgan fait revivre les régions dévastées en assurant les secours et la reconstruction, en créant et animant des associations avec Anne Murray Dike, Rose Dolan, Eva Dahlgren, et des volontaires de la haute société américaine.

Dans tous les domaines, ces femmes sont à l’avant-garde. Elles sont mises à l’honneur à de nombreuses reprises. Anne Morgan est la femme la plus médaillée de France, une plaque commémorative dans la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides lui est destinée.

 

Anne Morgan garantit la durée des institutions en confiant leur avenir aux collectivités locales et au gouvernement français. Un siècle plus tard, son héritage est présent : Musée National de la Coopération Franco-Américaine de Blérancourt, AMSAM, bibliothèques publiques et Centre Social "Au Fil de l’Eau" de Tergnier. Des noms de rue, d’écoles, d’édifices, de monuments portent le nom d’Anne Morgan et de bénévoles américaines. C’est un symbole de solidarité pour la reconstruction internationale, matérielle des territoires, morale et sociale des populations en détresse et l’éducation de la jeunesse.

 


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Sur les Pas d'Anne Morgan, Dossier de Presse, 2014
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